La checklist à suivre pour un onboarding réussi !
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6 octobre 20221. Reconnaître un mal-être au travail
Même si nous ne réagissons pas tous de la même façon, il existe des symptômes annonciateurs d’un mal-être au travail à bien retenir.
Ainsi, ces signes vous permettront de reconnaître un possible mal-être chez vos collaborateurs, pour vous ou chez vos proches.
- Baisse de l’implication au travail et perte de motivation
En effet, la baisse de l’implication peut être traduite par le fait de ne plus se retrouver dans les valeurs de l’entreprise, ne pas réussir à s’y investir et ne plus se sentir engagé dans la vie de l’entreprise.
Ainsi, cela peut être un signe annonciateur d’un mal-être au travail.
A cela, peut s’ajouter par effet boule de neige, une perte de motivation : ne plus avoir d’objectif.
Quand notre motivation s’estompe, il est fort probable qu’un certain mal-être au travail est en train de s’installer et qu’il ne faut pas le laisser s’amplifier.
- Stress intense
Différent du bon stress qui peut être généré lors d’une journée intense mais palpitante, le stress intense vient plutôt d’un mauvais équilibre dans votre travail.
C’est le stress qui donne la boule au ventre et qui vous donne une forte envie de ne pas vous rendre au travail.
Ce stress peut arriver sur de courtes périodes, mais si celui-ci perdure, il peut entâcher également votre vie privée et votre santé. C’est pourquoi il faut prendre ce signe au sérieux.
- Addiction au travail
Parfois, il peut arriver que ce mal-être ressorte par une addiction totale au travail, ce qu’on appelle le workaholisme.
Alors que certaines personnes cherchent à tout prix à fuir le travail, d’autres y trouvent une réelle addiction, qui leur prend tout leur temps et qui leur fait souvent délaisser leur vie privée, leurs amis et leur famille.
Cette addiction peut à première vue être signe de motivation, alors qu’il en est tout autre. En effet, cela favorise encore plus le stress, pouvant provoquer des problèmes de santé, et conduire jusqu’au burn-out ou autre mal être.
D’ailleurs, quels sont les différents types de mal-être ?
- Le Burn-out :
Certainement le plus connu, le burn-out est un état d’épuisement physique, émotionnel et mental lié à une longue exposition à des situations exigeant une implication émotionnelle importante.
-> 18% des salariés affirment avoir déjà été victimes d’un burn-out (Viavoice/Harmonie Mutuelle, 2017)
- Le Bore-out :
C’est le syndrome de l’épuisement professionnel par l’ennui. En effet, on peut se sentir épuisé d’ennui, d’ailleurs, ce phénomène serait même plus courant que le burn-out.
-> On estime qu’entre 15 et 30 % des salariés en seraient touchés.
- Le Brown-out :
Cela désigne le syndrome de la perte de sens au travail.
Le Brown-out concerne les salariés dont le travail est en opposition avec leur éthique personnelle, cela se produit souvent dans des structures de taille importante, où un employé peut avoir la sensation de ne pas jouer un véritable rôle.
La perte de motivation est son symptôme numéro 1.
2. Les causes d’un mal-être au travail
Le mal être au travail peut être lié à différentes causes, les 2 causes les plus fréquentes sont :
- Les causes internes à l’entreprise :
Sans en avoir forcément conscience, les modes d’organisation d’une entreprise peuvent être génératrices de mal-être chez certains collaborateurs.
Également, le type de management et les relations au sein de l’équipe peuvent être la cause d’un ressenti négatif, tout comme les conditions de travail.
Ainsi, quelle que soit la cause à l’origine du mal-être : il est impératif d’agir. Les conséquences sont négatives pour le salarié mais aussi pour le bon fonctionnement de l’entreprise.
Des conséquences pour l’entreprise peuvent être nombreuses et surtout immédiates tel que de l’absentéisme, un manque d’implication et de performance.
- Les causes externes :
Un mal-être peut aussi être lié à la pression que perçoit et gère un salarié dans ses contacts quotidiens. Par exemple, un salarié très sollicité par des clients peut se sentir oppressé.
Les transformations technologiques ou même certaines évolutions sociétales peuvent également avoir un impact sur les perceptions des salariés, comme le passage au télétravail lié à la crise du COVID-19, qui a engendré une forme de lassitude et de fatigue.
3. Des idées de solutions
Et si vous mettiez en place des actions concrètes ?
En effet, si l’un de vos collaborateurs est dans une situation de mal-être – ou si vous souhaitez faire de la prévention avant que cela n’arrive – vous pouvez contacter un médecin/psychologue du travail, mettre en place une cellule d’écoute, réaliser des ateliers de co développement avec une thématique précise en lien avec la santé au travail pour permettre aux salariés d’avoir un espace de parole libérateur rendant possible la prise de recul et l’émergence de solutions nouvelles.
D’autre part, cela permet aux entreprises d’obtenir un aperçu général du climat social interne et d’identifier certains facteurs de risques psychosociaux.
A parcourir : les dispositifs d’écoute et de soutien psychologique chez AP Ressources Humaines